Les Jeux Olympiques et Paralympiques, n’en déplaise aux grincheux qui avaient prédit le pire, ont été une formidable réussite. D’inoubliables moments de bonheur, de fierté et de fraternité. Ils ont prouvé, le temps d’un été, que les gens ont envie de partager des émotions, de vibrer, de chanter ou de pleurer ensemble.

Malheureusement, la magie ne s’est pas prolongée et les Jeux n’auront été qu’une parenthèse enchantée. En politique, jouer collectif reste une utopie et le « vivre ensemble » qui nous est si cher est souvent mis à mal. Heureusement, malgré les difficultés et les inquiétudes actuelles, la commune est toujours un pôle de stabilité. L’équipe municipale ne se résignera pas à la morosité ni au repli sur soi. L’esprit JO, au contraire, renforce notre engagement. Nous poursuivrons les actions qui favorisent le bien vivre ensemble, socle de notre projet communal, en refusant les extrêmes qui prônent la haine de l’autre et l’exclusion.

Dans ce numéro, notre journée culturelle « Art & Pourlicheries » est mise à l’honneur. Ce très bel événement a créé du lien. Il a amené à la curiosité et au goût de l’autre, dans le respect des sensibilités diverses. Nous essaierons de faire encore mieux l’année prochaine car pour moi, la culture participe à l’attractivité d’une commune et renforce son identification.

Le sport également. C’est pourquoi les exploits de l’ABCD, notre club de basket, constituent une fierté. Le doublé coupe/championnat des filles U18 a été la cerise sur le gâteau. Aussi, je ne me lasse jamais de remercier tous les bénévoles de nos associations pour leur dynamisme, leur énergie et leur envie de nouveauté. C’est grâce à la synergie entre les associations, les élus et les sept agents communaux que Draché reste une commune où il fait bon vivre.

Malheureusement, la décision de la fermeture d’une classe sur le RPI ne va pas dans le sens d’une meilleure reconnaissance de la ruralité. Comment justifier cette suppression alors que nous sommes passés de 122 à 131 élèves ? Comment les enseignants pourront-ils remplir leurs missions auprès de chaque enfant dans des classes surchargées ? Qui peut comprendre et accepter cette décision, quand tous les politiques s’accordent à dire que l’école doit être une priorité ? Alors oui, ce sera une année compliquée. Mais avec les enseignantes et les associations de parents d’élèves et de cantine, nous ferons tout pour qu’elle reste une bonne année d’apprentissages et de partage. Soyons solidaires, gardons l’esprit JO, et rappelons-nous, comme le chante si joliment Zaho de Sagazan, qu’« il fait toujours beau au-dessus des nuages. »